Une rencontre pas comme les autres

Les Humains, ces créatures sont si faciles à duper, moi et mon Ellye nous étions infiltré parmi eux parfaitement, nous étions des marchands ambulants, vagabondant de villes en villes, nous le serions surement encore aujourd'hui si Ellye ne m'avait pas quitté. Frapper en plein coeur par ces chiens. Moi-même ne me souvient plus vraiment de ce qui s'est passé, mais au moment où elle expira son dernier souffle, tout était fini..........je me souviens encore caresser son doux visage, enfouissant le mien dans son coup, pleurant comme je n'avais jamais pleuré. Je me souviens avoir porté son corps sans vie lentement jusqu'à la roulotte, j'avais essayé tous les cataplasmes disponibles, elle était morte, son âme ne voulait pas partir je la ressentais, les yeux empilent de désespoir j'absorbais son âme pour la laisser en vie.........à l'intérieur de mon esprit. Chaque nuit je me réveillais en sueur me ressassant cette scène, je m'étais arrêter dans un petit village pittoresque près de la Route des Epices je n'avais pas envie de rester éveiller dans ce trou, mais le destin en voulu autrement, après un cauchemar particulièrement violent, je décidais d'aller tout oublier à la taverne. Les tavernes se ressemblaient toute avec toujours les mêmes individus.

Comme à chaque taverne je disais que j'étais un marchand itinérants, vendant toute sortes de produits exotique, commandais à boire et flirter avec quelques clientes ou serveuses, Ellye n'était plus là pour retenir mes pulsions, je pouvais donc me lâcher. Occasionnellement si je trouvais malheureusement sur une femme quelque chose qui m'attirait vraiment, je la tuerais bien assez vite pour le donner à mon Ellye..........mais cela était assez rare et généralement je flirtais juste ou dans le meilleur des cas pouvait lui montrer qu'au lit les démons ne sont pas tendre, mais plutôt bestial..............généralement elles aiment. Dormir avec une femme empêche mes cauchemars de venir habituellement. Cette nuit là j'étais donc seul au comptoir du bar, j'avais commandé une choppe et la buvais tranquillement quand une magnifique femme m'abordais, j'étais étonnement douer avec les femmes pour une raison inconnue, peut être aimait t'elle mon duvet ou mes yeux ? La femme se blottissait déjà contre moi, seul dans notre coin dans cette petite taverne.

La route des épices. En humant l'air de celle-ci, il n'y a aucun doute sur le fait de dénombrer, dans ce dernier, une multitude de senteurs différentes; Safran, cumin, gingembre, aaaah ! Le gingembre ! Cette épice très connue pour ses vertus aphrodisiaques, possède un goût savonneux devenant, avec certitude, exquis lorsque sa saveur vient relever celle d'un doux met directement prélevé à la gorge. A cette pensée, Sarwena fut parcouru d'un frisson d'excitation. Cette expérience avait été tellement délicieuse, qu'elle en gardait un excellent souvenir.
Après plusieurs heures de marche sur cette route, elle n'avait toujours pas trouvé de beaux brigands à se mettre... sous la dent. La succube commençait à sentir sa peau lui tirer un peu. Un bon repas et un peu de crème lui ferait le plus grand bien.

Des petites lumières lui indiquèrent, qu'elle ne resterait plus très longtemps dans cet état quelques peu désagréable. Sarwena s'avança dans la ville, suivant le brouhaha, car elle se doutait que la taverne devait être dans cette direction. Activant ses charmes, elle s'engagea dans l'allée principale et confirma son hypothèse, en voyant un homme ivre se faire sortir de la bâtisse. Elle esquissa un petit sourire en coin, à la vue de cette scène, puis passa les portes de la taverne.

Celle-ci, comparée à la plupart de celles qu'elle a côtoyé, semblait relativement.... moyenne. Pourvu que les chambres est tout de même une salle de bain correcte, avec des produits de beauté. Sarwena s'avança dans les lieux, tout charme activé, donnant à la succube, une apparence de belle jeune femme, bien proportionné. À la place de ses jambes de volatiles, se trouvait à présent un pantalon très original, duveteux et agréable au touché. Les serres sont devenus des bottes à talon haut, en cuir rouge foncé, ne dénotant en rien avec le style de son pantalon. Sa queue et ses fausses ailes, pour l'oeil masculin, ont fusionné harmonieusement et donnent à la jeune femme, un style intéressant leur donnant, généralement, envie de faire connaissance.

L'heure de la chasse a sonné. Comme à son habitude, Sarwena scrute la salle d'un air intéressé. Ses yeux se posèrent sur un homme à la peau brune, masqué avec des yeux dorés, accompagné d'une jeune femme. Adorant séparer les couples, elle s'approcha donc, et s'installa à la gauche de l'homme. Elle posa son bras droit sur le comptoir et plongea son regard dans celui de sa cible, l'accompagnant d'un petit sourire en disant long sur ses attentions.

" Bonsoir "

Elle l'avait prononcé avec une voix chaleureuse, qui ne déplaisait pas, en général, à la gente masculine. La jeune femme, qui l'accompagnait, leva la tête les sourcils froncés et commençait à la dévisager. Celle-ci n'ayant pas encore vu sa griffe ou ses jambes, ne la considérait pas encore comme un monstre, mais comme une rivale. Sarwena adorait ça et ne se priva pas de la fixer avec un petit air dédaigneux dans le regard.

" Oh pardon ! Je ne vous avais pas vu... Je suis confuse "

Elle marqua un petit temps de pause dans ses paroles pour user de sa télépathie sur la donzelle

*" Tu n'as aucune chance avec lui, il est à moi "*

L'autre ouvrit d'énormes yeux incrédules. Elle regarda autour d'elle avec vivacité, puis fixa étrangement la succube, qui pris un air surpris, presque inquiet.

" Qui a-t-il ? Vous semblez bizarre tout à coup ? " Regarde sa proie avec toujours la même expression " Vous ne trouvez pas qu'elle semble bien pâle d'un coup ? "

Cette femme magnifique s'était accoudé juste à coter, je ne pouvais m'empêcher de ne pas la regarder de haut en bas, j'avais essayé de l'observer discrètement, mais je pense qu'elle aimait cela que je l'observe. J'avais déjà oublié la présence de la femme à mes coter. J'avais remarqué l'entrée de cette femme dans la taverne mais n'avait pas vraiment fait attention, de plus près j'étais tout excité. J'essayais de le cacher, mais la compagnie de cette beauté m'enivrai déjà, je voyais dans ces yeux tous les plaisirs qu'elles me promettaient, elle était différente des autres femmes dans les auberges que je fréquentais. Elle était sure d'elle, elle savait y faire avec les hommes assurément, je sentais les yeux de plusieurs hommes se tourner vers cette inconnue et comme pour marquer mon territoire leur adressait un regard noir avant de montrer à ma nouvelle amie un siège, l'invitant à s'asseoir près de moi.

" Oh pardon ! Je ne vous avais pas vu... Je suis confuse "

J'avais souri à cette remarque continuant de plonger mon regard dans le sien, je sentais la femme qui m'accompagner très irriter par la remarque de Sarwena, cela ne m'avais pas dérangé, elle me paraissait bien plus intéressante que cette profiteuse en manque d'amour qui s'était incruster dès mon entrer à la taverne. Lentement je détournais les yeux de Sarwena pour nous commander à boire, inutile de préciser que je n'avais aucunement pensé à la profiteuse en manque d'amour, j'avais pris les boissons les plus chères de la taverne pour l'occasion, Sarwena m'avait vraiment tapé dans l'œil, j'avais eu un frisson en voyant son sourire. Je me sentais vraiment bien et pour un instant ne pensait plus à Ellye, je pensais seulement à moi et à cette femme, j'oubliais déjà le regard des autres, seule Sarwena m'intéressait présentement

" Qui a-t-il ? Vous semblez bizarre tout à coup ? Vous ne trouvez pas qu'elle semble bien pâle d'un coup ? "

Suite à cette remarque je passais rapidement un coup d'oeil vers mon ancienne compagne, elle palissait à vue d'œil, une raison de plus pour ne pas rester avec elle, je ne voulais pas attraper une affliction quelconque. Mais pour faire bonne figure et, car elle m'avait bien divertit je passais une main rapide sur le front de la profiteuse, je n'avais peut-être plus Ellye pour faire les cataplasmes, mais je connaissais encore l'usage des herbes permettant de faire des potions et autres produits médicinales. Je sortais donc rapidement un bocal de mon sac le tendant à mon inviter de début de soirée la voix calme mais autoritaire.

« Servez-vous un verre moyen de ce liquide, deux fois par jour pendant trois jours et vous devriez aller mieux, maintenant allez-vous reposez chez vous. » je m'étais tourné presque immédiatement vers Sarwena ajoutant comme pour expliquer ce qu'il venait de dire « Je suis marchand itinérant, je vends des objets exotiques............donc des potions et cataplasmes, je suis médecin à mes heures perdues. »

L'homme était visiblement sous le charme, et ne détachait presque plus son beau regard doré du visage de la succube. Cette dernière jubilait intérieurement et adorait torturer l'ancienne compagne qui ne comprenait absolument rien à ce qui lui arrivait. A la remarque de Sarwena, sa proie se tourna vers la donzelle pour juger, de lui même, qu'elle était pâle. Pas étonnant lorsque l'on entends des voix.

Il se pencha sur son sac pour une raison inconnu. Intriguée, la succube se pencha un peu pour tenter de voir quelques chose. L'homme sorti un bocal et le tendit au cachet d'aspirine sur patte. Il lui donna des directives tel un médecin. Sa cible en était-il un ? C'était intéressant ! Ses questions n'en furent plus pendant très longtemps, car il rapidement tourné vers la succube pour lui donner des précisions. Il lui indiqua qu'il est marchand itinérant et qu'il vend des objets "exotiques". Sarwena dû faire une légère grimace incompréhensive et il précisa que c'était des potions et des cataplasmes. L'homme ajouta que ça lui arrivait d'exercer la médecine.

La succube lui sourit, intéressé par cet homme. Pour une fois, le discourt d'avant acte serait peut-être moins ennuyant qu'avec un humain. Sarwena n'avait aucun doute sur le fait que sa cible n'était pas humain, à la couleur de ses yeux et au léger duvet brun qui couvrait sa peau. Peut importe ses origines, de toute façon, il ne fera plus parti de ce monde après leur nuit. Elle regarda la femme visiblement irrité.

" Faites attention en rentrant et reposez-vous bien surtout ! Bonne soirée ! "


À la suite de ses mots, elle lui fit un signe de la main gauche, du moins, de la griffe pour la saluer. La femme prit un air effrayée en attrapant le bras de son futur dîner, la traitant sans aucun tact de monstre. Sarwena prit un air choquée et attristée par cette remarque.

" Mais... Je vous souhaites un bon rétablissement et vous m'insultez ainsi ? Que vous ai-je fais voyons "

Elle fixa ses yeux rouge dans ceux de la femme et parla de nouveau dans son esprit.

*" Quoi que tu dise, il ne te croira pas. Ne gaspille pas ta salive en palabres inutiles "*

Sarwena, les yeux légèrement brillants de tristesse, tourna son regard vers l'homme, dont la jeune femme figée par l'angoisse et la rage, qui montait visiblement en elle, tenait fortement son bras.

" Mais arrêtez ! Vous allez lui faire mal à force ! "

La succube jouait à son jeu favori, rendre dingue les femmes accompagnant ses cibles. Plus elles restaient et pire étaient leur état d'esprit en sortant de l'auberge. Aucun doute pour Sarwena que la soirée commençait à merveille et qu'elle n'allait pas s'arrêter de si tôt.

J’avais fortement apprécié le sourire de Sarwena, elle avait l’air d’aimer le fait que je sois un médecin ce qui me confortait dans l’idée que je ne finirais pas seule la soirée et qui sait, peut être passerai-je plusieurs autres soirée avec elle. Je n’avais pas regardé si la femme qui m’accompagnait…..Eléonore, je ne me préoccupais plus de ce qui pouvait lui arriver, peu m’importait que je la retrouve morte au bout du chemin en rentrant chez moi. Je profitais donc du supposer départ d’Eléonore pour contempler plus précisément cette magnifique femme, enfin jusqu’au moment où mon imbécile de sangsue décida de m’agripper le bras avec violence. Elle vociférait des mots sans queue ni tête, palissant à vue d’œil, je pensais à un accès de rage ou de jalousie, elle n’avait pas l’air vraiment malade. Rapidement je lui disais de me laisser tranquille me tournant pour expliquer à Sarwena ma fonction plus précisément, j’avais à peine eu le temps de lui dire que j’étais aussi chirurgien qu’Eleonore devenait véritablement folle de rage, elle allait sérieusement gâcher ma soirée alors en bon bon genteleman j'allais m'en occuper.

Pour mettre une bonne fois pour toute fin à cette folie je décidais de me lever exaspérer par les menaces qu'elle proférait envers Sarwena, lentement je la pris dans mes bras et lui chuchotait à l'oreille d'un ton froid et autoritaire de s'en aller, car je n'avais plus besoin d'elle et que je n'avais pas envie de devoir pratiquer la chirurgie sur être conscient. Cette phrase semblait l'avoir effrayé, je pus donc me rassoir en profitant de son silence, replongeant mes yeux dans ceux de Sarwena après un bref soupire. Les boissons que j'avais commandées arrivaient enfin, je payais la consommation pour deux lui tendant le verre reprenant notre semblant de conversation frissonnant au son de sa voix, de son regard et de ce magnifique sourire.

« Je suis désoler de cette interruption, je m’appelle Ozekihel, ravi de vous rencontrer………..et sinon que faites-vous dans la vie ? » J’attendais patiemment la réponse de mon interlocutrice savant qu’elle allait être assez intéressante, en tous cas elle ne pouvait pas être aussi inintéressante qu'Eléonore.

Les cris hystériques de la femme auraient pu couvrir le son de la voix du médecin, mais la bonne audition de la succube lui permit d'avoir de plus ample précision sur sa voie professionnelle. Chirurgien. Sarwena ne possède pas de diplôme de chirurgie, mais il ne fait aucun doute qu'elle en la pratique fréquemment. Cette pensée la fit sourire jusqu'à ce que son repas se lève pour s'occuper de la gêneuse.
La façon dont il la congédia fit frissonner d'excitation la succube. Ce timbre de voix, ces paroles, cette aura qu'il dégageait tout à coup amplifiait son appétit. Il n'y avait plus aucun doute, il lui appartenait et elle éventrera, sans somation, quiconque cherchant à lui voler son gibier.

Elle le regardait avec envie et intérêt. Sarwena retient ses pulsions lorsqu'il s'assit de nouveau pour lui faire face. Il la regardait dans les yeux, visiblement captivé par celui-ci. A son grand bonheur, cet homme était très réceptif à son pouvoir. Le barman arriva avec les boissons que sa cible avait commandé plus tôt. Elle sourit au serveur et le remercia d'une voix douce et mélodieuse. Cette action eut pour effet de figer l'espace d'un instant le barman et de faire frissonner l'homme à ses côtés. Après avoir reçu l'argent, le serveur retourna travailler, avec quelques difficultés pour se ressaisir.

Ozekhiel. C'était donc ainsi que se nommait l'homme qu'elle visait. Joli prénom. Bien plus joli que "Eléonore" qu'elle avait appris en allant s'insinuant dans l'esprit de celle-ci. Il est intéressant le nombre d'information que l'on peut apprendre, juste en communicant par télépathie. Elle était très bruyante et la succube ne l'aurait pas supportée très longtemps. Sarwena ne voulait pas encore savoir les moindres petits secret de l'homme en face d'elle. Elle voulait garder le mystère jusqu'au dernier moment.
Il était donc ravi de la rencontrer, une information qu'elle ne mit aucunement en doute. Ozekhiel voulu ensuite savoir ce qu'elle faisait. Une question intéressante à laquelle Sarwena ne répondait jamais sincèrement. Même envoûté, répondre que l'on vit d'amour et de sang frais, refroidit toujours un peu les esprits. Elle prit son plus beau sourire et l'offrit à son repas, avant de lui répondre d'une voix chaleureuse, son regard plongé dans ses yeux dorés.

" Je me nommes Sarwena et le plaisir est pour moi. " Elle prit un temps de pause et reprit. " Et je profites de la vie en la croquant à pleine dent. J'aime faire de nouvelles rencontres, alors..."

Elle lui sourit puis tendit délicatement son verre en direction de Ozekhiel, indiquant qu'elle souhaitait trinquer.

" ... à notre rencontre... " le fixe intensément et prend une voix aguicheuse " ... Ozekhiel "

Cette Sarwena avait trouvé les mots pour me charmer, elle était bien plus intéressante que toutes les femmes que j'avais rencontré jusqu'ici, elle ne pouvait assurément pas être originaire de ce petit village perdu au bord de la route, elle voyageait surement. Sa remarque sur les nouvelles rencontres m'avait fait fortement sourire, elle savait ce qu'elle voulait et ce que je voulais, tout cela nous mènerait soit à l'auberge soit dans ma tente, mais pour l'instant nous parlions, peu de femmes m'avaient donné cet effet, de m'intéresser autant à elle. Elle croquait la vie à pleine dent, j'aimerais bien le faire moi aussi, mais j'ai une mission, Ellye compte sur moi et une fois son retour accomplis nulle femme ne comptera plus qu'elle. Elle avait tendu son verre pour trinquer à notre rencontre et un sourire aux lèvres dissimulé je tendis de même mon verre, entrechoquant les deux, son ton était devenu vraiment excitant, je ne nie pas que si nous n'étions pas dans un bar, mais chez moi j'aurais bien du mal à me retenir de ne pas lui sauter dessus.Je décidais donc d'enlever mon capuchon laissant dévoiler mon visage, après tout cette magnifique jeune femme le méritait bien. Après avoir trinqué je pris lentement la main non prise de Sarwena et lui fit un doux baise main, vestige de mon enseignement de Mel'Ohrd, je suis peut-être un démon, mais ma famille est réputée pour être des gens de lignées pures, le comportement y étant évidemment associer. D'une voix chaleureuse et douce je lui répondais quelques mots suite au baise main, de toute la noblesse qu'il m'était possible de montrer à ma compagne.

« Je suis honoré de faire votre rencontre, ce lieu ne vous met pas en valeur, ma roulotte est à quelques pas d'ici, nous pourrions y aller et faire plus amplement connaissance dans un lieu plus calme que cette auberge. »

Je lui proposais de me rejoindre à la roulotte, seul à seul, je n'avais pas encore la vocation de passer la nuit avec elle, pour l'instant parler me suffisait, pour l'instant. J'avais gardé ma main sur celle de Sarwena, celle où j'avais effectué mon baise main, la caressant doucement, buvant presque d'une traite mon verre de l'autre main. J'attendais patiemment la réaction de Sarwena et scrutait de nouveau son corps tout entier, observant ses délicieuses formes jusqu'à son regard envoutant, j'ai de l'expérience avec les femmes, mais jamais une n'a réussi à égaler Sarwena, sa grâce, son charme envoutant, sa voix. Tout était fait pour qu'elle me plaise et je savais pertinemment au fonde de moi que je n'allais pas la lâcher de si tôt, une intuition comme il m'en arrivait parfois et mes intuitions se sont toujours révéler juste.

Sarwena avait l'air vraiment intéresser par moi, surtout depuis que mon visage lui apparaissait enfin, je continuais de caresser sa main, elle avait l'air d'aimer particulièrement mon comportement noble, il est vrai que les humains de ces petites bourgades n'ont que faire des règles de la politesse, ce qui les surprenait généralement quand je leur adresser la parole. Après tout, un marchand itinérant, peu de gens pourraient penser que je suis en fait un noble, généralement cela plait particulièrement à la gente féminine, Sarwena ne faisant pas exception. Même si je dois avouer qu'elle m'avait plus charmé que le contraire de ce que je voyais, la façon dont elle avait retourné ma phrase m'avait fait frissonner, certainement le plus gros frisson de ma vie, me sentant devenir tout chaud seulement en écoutant ses paroles. Je m'étais donc levé, rangeant soigneusement mon capuchon dans mon sac et prenant délicatement l'autre main de Sarwena délicatement après un second baise main, l'entrainant telle une princesse à travers l'auberge sous le regard envieux des clients ce qui ne manqua pas de me faire sourire, j'avais même pu apercevoir Eleonore au loin qui nous regardait effrayer, ne la gratifiant que d'un léger sourire malsain avant de reprend notre route à travers les ruelles, sous les étoiles, au milieu de cette petite bourgade perdue au fin fond d'Agrabar.

Nous étions enfin arrivés près de la roulotte, la roulotte contenant mon matériel, mes stock et mon.....laboratoire, je préférais l'emmener dans ma tente à l'arrière, les affaires d'Ellye n'avaient pas bougé depuis sa mort, à chaque arrêt je les replaçais à l'identique de ce qu'Ellye faisait, cela étonnait généralement les femmes que j'emmenais à la roulotte sauf quand j'allais chez elle bien évidemment. A chaque fois je leur ressortais l'histoire de ma femme que j'aimais tant morte d'une maladie longue et douloureuse, cela les attristait et m'attirait leur sympathie, pour Sarwena cela ne serait pas nécessaire, elle m'appréciait assez pour qu'on passe à des discutions plus sérieuses. Je tirais une chaise pour faire s'asseoir Sarwena et m'asseyait juste à côté ne lâchant pas sa main que je caressais de plus bel un tendre sourie aux lèvres, lentement je lâchais la main pour aller chercher 2 verres avec une carafe de vins, de l'alcool de très bonne qualité offerte par ma famille, je ne le sortais que pour les grandes occasions, lentement je lui tendais le verre rempli et d'une voix chaleureuse lui disait.

« Bienvenue dans mon humble demeure, elle n’a pas la prétention d’un manoir ou tout simplement d’une maison, mais j’espère que cela vous plaira, j’ai sorti mon meilleur vin pour vous, je n’ai pas reçu la visite d’une dame aussi charmante depuis bien longtemps. »

Je souriais à cette dernière remarque, cela faisait effectivement bien longtemps qu'une femme ne m'avait pas fait autant d'effet, désormais nous étions débarrassé de ces ivrognes et nous pourrions faire exactement tout ce que nous voulions, j'avais incroyablement envie de l'embrasser, mais pour une fois j'allais faire tout cela dans les règles de l'art, portant lentement le verre à mon visage pour déguster lentement la fameuse boisson plongeant mon regard dans les magnifiques yeux rubis de Sarwena, me promettant une nuit de délices et plaisirs exquise.

Le frisson qui secoua Ozekhiel, manqua de faire rire la succube, qui préféra se concentrer sur la fin de son verre afin de se reprendre. Il lui lâcha la main, se leva et se mit à ranger le tissus, qui couvrait son visage, dans son sac. Tout de suite après, il lui tendit la main afin de l'inviter à faire de même. Sarwena lui fit un joli sourire et lui donna la main droite, avant de se lever. Ils se mirent à marcher vers la sortie, lorsqu'elle remarqua la jeune femme qu'ils avaient congédiés plus tôt. Elle semblait ne pas les avoirs remarquer et la succube voulait s'amuser une dernière fois avec elle.

*" Passez une bonne soirée... "* La jeune femme tourna la tête brusquement vers eux. *"... Éléonore. "*

La Éléonore pâlit de plus belle et paraissait très effrayée. Sarwena vit le sourire malsain de l'homme qui l'accompagne et rit un peu. Elle commençait à bien l'apprécier. La nuit s'annonçait délicieuse. La fraîcheur de celle-ci était douce et agréable. Ils avançaient en silence dans les ruelles, avant de passer les portes de la ville d'où la fameuse roulotte était visible. Ils s'en approchèrent mais n'y entrèrent pas. Ozekhiel la fit entrer dans une grande tente fémininement décorée. Elle haussa un sourcil à cette vision mais ne dit rien, le suivant jusqu'à la table. Il tira de sa main libre une chaise pour qu'elle puisse s'y asseoir, sans avoir à lâcher sa main. Sarwena le remercia d'une petite inclinaison de tête et regard en disant long.

Il s'assis à côté d'elle durant quelques temps, lui souriant tendrement, avant de se lever pour aller chercher des verres. Son hôte revint avec des verres de vin et lui en tendit un avec des paroles chaleureuse. La succube sourit à ses paroles, regardant un peu autour d'elle avant de le poser sur Ozekhiel.

" Oh ! Vous me flattez. Je vous remercie de m'accueillir sous vôtre toit, qu'il soit de tissus ou d'autre matériau. C'est un endroit... charmant. "

Elle avait marqué un léger temps de pause car elle ne trouvait pas de bon mot pour décrire les lieux. Un homme semblant seul avec une décoration féminine, une femme allait-elle entrer à n'importe quel moment ? Si c'était le cas, elle devrait sûrement s'en occuper à son arrivée. Une femme de plus ou de moins à son quota de femme tuée n'allait pas changer grand chose. Cela lui donnerait de quoi manger en plus de Ozekhiel, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Sarwena leva rapidement son verre devant elle pour souligner l'occasion, puis le porta à ses lèvres, dégustant le vin à sa juste valeur. Son hôte ne devait pas avoir menti lorsqu'il dit que c'était son meilleur vin, cela faisait longtemps qu'elle n'en avait pas but d'aussi bon. Elle plongea son regard dans celui de l'homme et lui dit avec un beau sourire

" C'est un délice pour le palet. Une vraie merveille. D'où provient-il ? "

Sarwena aimait mon vin, un grand sourire me prit en entendant le compliment, il est vrai que ce vin était particulièrement bon, ma famille me l'avait offert lors de mon départ pour la surface avec d'autres présent, mon père lui m'avait offert une dague incruster de pierres précieuses, la sienne. Il l'avait porté durant de nombreuses années, je sais que le sens de la famille n'est pas très développer chez les démons, mais j'aimais vraiment mon père, il était si fière de moi. J'affichais fièrement cette dague dans la tente bien visible pour tous les inviter, ce vin venait donc d'Outreterre, ce n'était pas exactement du vin, mais un mélange cultiver de plantes ne poussant qu'en Outreterre, donc nous avions une culture au château familiale. Sarwena avait réveillé la nostalgie, je détournais mes pensées quelques temps d'elle, plongeant mon regard sur la dague afficher au mur, repensant à mon passer, la meilleure journée qui ait jamais été, j'étais parti très tôt au matin avec Ellye et mon père a la porte noire. Il nous avait montré la surface, on avait observé les étoiles, tranquillement, puis nous avions rencontré quelques humains.....on les a aussi enlevés puis emmener au mont des supplices pour les torturer puis les sacrifier pour de quelconques Dieux, c'était le bon temps, les activités familiales. J'avais arrêté de divaguer dans mes pensées pour replacer mon regard vers Sarwena, portant le verre de presque vin à mes lèvres.

« Excuser moi, j’étais perdu dans mes pensées, ce vin vient d’Outreterre, il est cultivé au château familial…. »

J'avais sorti ça si naturellement, je me mordais la lèvre sérieusement, me disant que j'avais dit une bêtise je me sentais si bien qu'un court instant j'avais pensé que je pouvais lui dire cela, que savoir ma véritable race ne la ferait pas fuir comme la plupart des femmes. Je priais seulement qu'elle ne s'enfuirait pas, je l'appréciais fortement et ne la laisserais pas partir, même si je devais la garder contre sa volonté, enfin elle ressemblait au genre de femmes à aimer le danger. Malgré cela, je m'étais mordu un peu trop fort la lèvre, la mordant jusqu'au sang, sang qui commençait à couler sans que je m'en rende compte, trop occuper à me faire du mouron pour ma bêtise pour m'en rendre compte, je reposais lentement le verre sur la table et d'une voix gêner articulait quelques mots détournant mon regard d'elle.

« Je…..je suis désolé…….je ne veux pas vous faire peur……. »

Je soupirais, scrutant attentivement la réaction de Sarwena, replongeant mon regard dans ses magnifiques yeux rubis, le sang coulant toujours sur mon visage et mes lèvres, j'avançais lentement ma main pour tâter ma lèvre, soupirant une 2e fois. Souriant tristement à Sarwena, me souvenant de la dernière fois où j'avais parlé de mes origines à une femme....j'avais dû la tuer après qu'elle ait essayé de me tuer en apprenant mon identité....je ne voulais pas avoir à le faire, pas cette fois en tout cas....

La réponse de Sarwena m'avait redonné un vrai sourire, apparemment cela ne l'effrayait pas que je sois un démon de l'Outreterre, généralement les seules femmes appréciant cela était d'autres démones et je n'aimais pas la compagnie des autres démones, je préfère les humaines, je suivais donc les conseils de Sarwena sortant temporairement de la tente pour aller dans la roulotte. Je tenais à me dépêcher pour rejoindre mon invité au plus vite, une fois dans la roulotte je me dirigeais vers le lieu où je range les cataplasmes et après avoir essuyer le sang j'appliquais un peu de ce cataplasme pour cicatriser rapidement et arrêter le saignement. Il serait fâcheux de rater ce rendez-vous à cause d'un petit mordillement de lèvre, j'appliquais donc rapidement l'onction et revenait m'asseoir devant Sarwena après avoir verrouillé la porte de la roulotte. Je la regardais quelques secondes avant de lui tendre la bouteille de vin en souriant, heureux de voir que je ne la repoussais pas et qu'elle avait même l'air d'apprécier cela tout particulièrement, j'espérais seulement ne pas avoir trop longtemps laisser seule Sarwena, je n'ai pas un grand sens du temps, généralement c'était Ellye qui me rappelait l'heure ou qui s'occupait de l'organisation. Depuis sa disparition j'étais livré à moi seul et devait tout faire tout seul, ce qui était assez gênant, car je n'avais plus de cataplasme miracle effectuer avec sa bave, je devais me contenter de ceux fait avec des herbes, les moins efficaces.

« Je suis surpris qu’une dame aussi gracieuse que vous accepte la présence d’un habitant de l’Outreterre…j’en suis heureux plutôt, excusez moi pour l’incident du sang, j’espère ne pas avoir été trop long, peut-être voulez-vous encore un peu de vin…vous aviez l’air de vraiment aimer. »

Je n'avais pas vraiment attendu sa réponse et approchait ma chaise vraiment près d'elle, remplissant de nouveau le verre de Sarwena, je reposais lentement mon verre et ma bouteille sur la table et discrètement plaça ma main sur la jambe de mon invité, la caressant tendrement, mais encore gracieusement, je ne voulais pas trop précipiter les choses, même si au fond de moi je n'attendais que de passer la nuit avec cette femme. Mais on m'avait élevé dans une politique de grâce, je n'étais pas aussi coqué que pouvait l'être ma sœur, mais j'avais une certaine grâce noble, en tout cas cela devait être le cas, car toute les femmes adoraient passer du temps en ma compagnie. Même si je l'avoue, j'étais véritablement...sous le charme de Sarwena...

Le pantalon de Sarwena était vraiment agréable au toucher, il était vraiment doux, presque duveteux, il faut dire que tout son accoutrement était assez spéciale, cela lui donnait un certain charme malgré tout, on ne pouvait pas la rater et cela me donnait envie de continuer à caresser lentement sa jambe avec tendresse. Elle avait donc des connaissances venant de l'Outreterre, cette information était intéressante, peu d'humains acceptait de parler à des habitants de l'Outreterre et souvent à juste raisons, c'était peut-être cela aussi qui m'attirait chez elle, elle connaissait mon monde, devait s'y sentir aussi à l'aise que moi. Je regrettais beaucoup l'Outreterre, au moins là-bas je n'étais pas seul en permanence, j'aurais mieux supporté la surface si Ellye n'était pas morte, si elle connaissait des natifs du monde souterrain je pourrais peut-être lui parler de mes origines sans gêne, cela avait l'air de l'intéresser, alors je n'allais pas m'en priver. Son regard ne m'aidant pas à réfuter cette idée, je pris lentement sa main y déposant un deuxième baiser plein de tendresses et de grâce et d'une voix douce je lui disais exactement ce qu'elle voulait savoir.

« Je pense que de nouvelles présentation sont nécessaires, Ozekhiel de Kalahknrök, premier née de la pure lignée des Mel’Orhd…Enchantée de vous connaître ma Dame, votre question n’est absolument pas déplacée et pour y répondre je suis un démon…. »

Ma lignée était l'une des plus prestigieuses et puissantes lignées démoniaques de l'Outreterre, elle devait surement la connaître si elle avait des connaissances avec l'Outreterre, tous les démons nous respectaient et avaient peur de nous, beaucoup nous enviaient, voulant croiser leur semence impure avec la nôtre. Les Mel'Orhd gardaient toujours la lignée de base pure, à laquelle s'ajoutait beaucoup de lignées métis d'autres lignées démoniaques, bien des nobles démones avaient voulu s'unir à moi, prendre ma semence pour accroitre la réputation de leur insignifiantes lignées, je voulais bien leur donner un peu de temps, mais jamais je ne leur donnerais ce qu'elles voulaient. L'avantage des humaines c'est que je ne me faisais aucunement harceler pour des raisons de politiques, seul le plaisir leur importait et cela m'allais très bien. J'avais apprécié particulièrement montrer l'importance de ma position à Sarwena, personne ne savait pour ma proximité avec Xarros, donc je ne mettais d'aucune façon ma lignée en disant cela, je pouvais donc essayer d'épater mon invité autant que je le voulais. Je n'avais toujours pas lâché la main de Sarwena, continuant de la caresser lentement, mes yeux plonger dans les siens, un cadre de rêves...